Nous sommes accueillis par Véronique Laget et l’association l’oseraie du possible. Nous profitons du grand soleil pour nous installer dans la cour de récréation.
On nous propose, à partir d’un pourtour déjà fait en osier, de remplir un poisson avec ses écailles et un œil ou une nageoire dorsale pour les plus courageux.

Chacun choisit la structure de son poisson et les brins d’osier pour faire les écailles. Elias décide de faire une canne à pêche pour pêcher le poisson que finit sa maman.
L’animateur répond aux questions : Comment enlève-t-on l’écorce de l’osier ? Quelle taille peut atteindre l’osier au bout d’un an ?
Il y a aussi des questions pour la maîtresse :
Comment je vais savoir où est mon poisson quand il sera avec tous les autres ?
L’avenir du projet osier
Le projet a commencé il y a 3 ans.
→ article de l’association au début du projet
Maintenant le but est de rendre le projet autonome. Les parents pourront s’y investir et l’association restera en support technique.
Il faut constituer un noyau de parents pour assurer la continuité de cette petite unité de production. Le projet a été une réussite, il suffit de peu pour cela continue.
On a principalement besoin de désherber au printemps et à l’automne.
- Ce sera l’occasion de permettre aux parents d’entrer dans l’école.
- Les enfants pourraient avoir le plaisir de voir leur vannerie exposée, voire vendue à la kermesse.
- A une époque où on zappe en permanence, tisser de l’osier aide à se concentrer.
- Travailler avec du vivant, suivre l’évolution de l’ osier, de la bouture au produit tressé, sensibilise les enfants à la nature. Florian Mannioni de l’oseraie du possible a remarqué que c’est en maternelle que cela était le plus marquant pour les enfants.
